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Les Fatals Picards nous invite dans leur « Country Club »

Alors que le groupe Les Fatals Picards fait le tour de France pour distiller sa bonne humeur et partager sa vie scénique avec son public, Laurent, le guitariste du groupe, s'est confié à Music Ap'Art afin qu'il nous ouvre les portes du Country Club.

 

Juste avant son départ pour un concert en région parisienne, nous contactons Laurent Honel, du groupe déjanté Les Fatals Picards, afin de discuter autour de leurs vie actuel et de ce nouvel album sortie le 14 octobre 2016. Un moment agréable, drôle et sympathique que nous allons vous faire partager.

Quel est l’origine du groupe ?


Le groupe en tant qu'identité musical date de 2000, auparavant le projet se présentait sous forme de site internet parodique crée par le fondateur du groupe et qui se nommait Transfun. Le groupe Fatals Picards a vraiment vu sa naissance sur scène en 2000.


Comment traiter vous les sujets de votre album ?


On tente de prendre des sujets triviaux plus ou moins grave et de les traiter avec humour en apportant notre marque de fabrique et de façon décalé, parfois on mélange les deux ; tantôt potache, tantôt sérieux.


L'album est plutôt fidèle à l'esprit des Fatals Picards. Au niveau des sujets, c'est comme d'habitude ça part un petit peu dans tous les sens. On part du drapeau Breton à l'ouvrier Népalais qui travail au Quatar en construisant des infrastructures pour la coupe du monde. Notre univers est une sorte de gros kaléidoscope, un patchwork d'images et d'idées.


Vous avez fait appel au public pour financer ce nouveau projet ?


Pour cet album nous sommes en auto-production. Nous avons utilisés le système du crowfunding . Nous avons fait confiance à notre public avec lequel nous pouvons compter depuis des années depuis les débuts du groupe. Notre public est la particule élémentaire de la vie des Fatals Picards et de son succès. Nous avons de ce fait récolté pas mal d'argent ce qui nous a permis de financer un petit clip et on en fera un second dans les mois à venir. Tout ceci en étant presque indépendant.


Le système participatif est un moyen qui nous plaît beaucoup car cela nous oblige à nous donner à notre public à travers les contreparties, j'ai moi-même pu donner des cours de guitare, Yves à fait des trucs de karaoké, Paul s'apprête à donner des cours de cuisine... Cela nous permet de rencontrer nos fans et d'élargir nos horizons.


Est-ce un choix de ne pas entrer dans "Le Système" ?


Nous connaissons bien le monde de l'industrie musicale. Nous étions chez Warner Music pour la réalisation de trois albums, nous avions signés juste après notre passage à l'Eurovision. Nous avions enregistrer Pamplemousse Mécanique, Le sens de la gaité et Coming Out. Globalement l'expérience ne s'est pas trop bien passée. Cependant je ne peux pas leur en vouloir à 100 % car il y a derrière un espèce de logiciel de major qui est totalement incapable de prendre en compte les spécificités d'un groupe tel que le nôtre. Je reconnais que nous sommes très compliqués à travailler, nous sommes une colonie très particulière et il est difficile pour une major de communiquer avec nous.


Nous nous sommes séparés au bout des trois albums, pas vraiment fâchés, mais pas content de l'expérience.


Aujourd'hui vous vous sentez plus libre artistiquement ?


C'était pour nous une façon de nous libérer. J'ai appris beaucoup avec Les Fatals Picards, c'est une très bonne école, mais on est mieux tout seul. Nous avons développer tellement de contacts, de connaissances personnels et créer de nombreuses connexions qui nous permettent aujourd'hui d'être indépendants.


Comment se passe la construction de cet album Country Club ?


Concernant l'écriture des textes, on crée en commun. Je te donne trois exemples, pour te donner l'esprit de l'album. L'idée de la reprise est une idée d'Yves, moi j'ai fait la musique et les paroles. Pour le titre « A la vie à l'Armor », j'ai eu l'idée d'un drapeau Breton et c'est Yves et Paul qui ont fait les paroles et la musique. Concernant « Tais-toi et creuse », j'ai fait les paroles et la musique.


Chacun a son sujet de prédilection, les plus engagés me plaisent à traiter par rapport aux challenges que cela apporte. Même si nos chansons de change pas le monde, c'est toujours bien de pointer du doigt certaines choses évidentes. Cela peux toujours influencer quelques personnes qui jetterons un regard différent sur le monde. Moi-même je suis dans cet état quand j'écoute du Renaud, Brel ou encore Jean Ferrat, ces artistes influences mon regard sur le monde. J'aime également m'inspirer des Monthy Python, de Desproges ou encore des Nuls ou les Guignols. Musicalement, nous étions déjà très éclectiques à l'époque de l'Eurovision.


L'Eurovision était pour vous un tremplin ?


Pour nous ce concours n'était pas vraiment un tremplin, mais plutôt un événement fédérateur et un accélérateur de popularité. Nous ne faisons pas énormément de promo. Nous tournons à travers la France et les salles se remplissent sans trop de difficultés sur de nombreuses dates. Tant que la scène va, ça nous va.


Notre public se renouvelle et nous montrons notre vrai visage lorsque nous sommes sur scène. Nous donnons vie à notre album. Nous avons bien conscience que nous sommes un groupe "Live". Pour la suite, nous avons d'ores et déjà quelques idées pour un prochain album ou de prochains titres et nous avons des envies de projets solo que nous aimerions bien mener.


Music Ap'Art remerci Laurent pour cet entretien fort sympathique et nous souhaitons de belles dates (complètes) aux Fatals Picards.


Retrouvez toutes leurs dates sur leur site officiel : Les Fatals Picards !


Découvrez Les Fatals Picards avec « A la vie à l'armor » :

Retrouvez les Fatals Picards sur Facebook !


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